Accueil > Questions pratiques > Mariage

Pureté conjugale - La Nida

Pureté conjugale - La Nida

Position du judaïsme massorti -

La Tora interdit explicitement toute relation sexuelle pendant la période menstruelle

(cf. Lévitique 15:19-24 ; 18:19 ; 20:18).

Le texte ne fournit aucune explication sur le sens de cet interdit si ce n’est de préciser que par cette observance, le peuple d’Israël s’engage dans la voie de la sainteté - c’est-à-dire de la différenciation des peuples idolâtres et de l’attachement spécifique à Dieu .

Mais il est clair que cette discipline traduit une rite de régénérescence.

Alors que la Tora prescrit une abstinence sexuelle de sept jours, les Sages   en ont ajouté cinq , de telle sorte que les couples qui observent ces règles n’ont pas de relation sexuelle durant douze jours à chaque cycle (cinq jours minimum pour le temps d’écoulement sanguin et sept jours « propres »).

La règle veut qu’au terme de cette séparation, la femme renoue avec la source de pureté en s’immergeant dans une eau « non retenue ou puisée par l’homme », soit dans une source naturelle (mer, rivière), soit dans un mikvé  , c’est-à-dire une piscine spécialement conçue pour être alimentée régulièrement et directement par une eau de pluie . [1]

Aucun avis rabbinique au sein du mouvement massorti   n’a jamais prôné l’abolition de ces lois.

Cependant, tout au long de la plus grande partie de ce siècle, il est apparu qu’elles sont tombées en désuétude au sein d’une large partie de la communauté conservative   américaine. Pour certains, c’était uniquement une affaire de coutume ; la notion de taharat ha-michpaha n’était tout simplement pas au programme du judaïsme que l’on enseignait ou n’était pas une pratique courante dans leurs familles ou chez leurs amis. Pour d’autres, il paraissait incongru que l’on maintienne les lois concernant la pureté menstruelle alors que l’on ne tenait plus compte de l’état d’impureté qui touche indifféremment toutes les personnes, du fait du contact à un degré ou un autre avec la mort, fut-ce par exemple en entrant dans un cimetière. Cet état d’impureté a été jugé résiduel et généralisé à tous du fait de l’impossibilité de se purifier par les cendres de la vache rousse, et ce, depuis la destruction du Temple.

D’autres ont émis des objections basées sur des considérations égalitaires. Ils ont argué qu’en raison de l’émancipation de la femme, il ne fallait plus admettre à notre époque l’inégalité de traitement qui à prévalu dans la Tora, et par suite dans la loi rabbinique, en ce qui concerne les émissions génitales de la femme par rapport à celles de l’homme. De fait, selon la Tora, l’état d’impureté contracté par un homme après une émission séminale requiert une moindre procédure pour recouvrer l’état de pureté que celui contracté par la femme lors du flux menstruel : il suffit que l’homme se lave le corps (sans nécessairement s’immerger dans un mikvé   ) [2] et attende le coucher du soleil, alors que la femme doit attendre sept jours (douze pour les rabbins  ) puis s’immerger impérativement dans un mikvé   conforme à des règles spécifiques .

Ceci explique pourquoi le rite de purification, qui perdit sa raison d’être avec la destruction du Temple, fut plus aisément abandonné par les hommes que par les femmes . Certes, le Talmud   rapporte qu’Ezra avait institué un décret imposant aux hommes ayant eu une émission séminale de s’immerger dans un mikvé   avant de s’adonner à l’étude de la Tora (et aussi selon certaines sources médiévales, avant de prier), mais ce décret fut abrogé quand il apparut que la plupart des hommes ne s’y astreignaient pas . [3]

Au final, il en résulta que seules les femmes furent encore soumises aux règles de purification.

Or, il advint, avec l’émancipation de la femme, que cette différence de traitement fut ressentie par certains comme dégradante. On continuait à prendre en compte le fait que les femmes soient périodiquement souillées par leur menstruation, ce qui implique une purification mensuelle, alors que l’on ne prenait plus en compte l’impureté des hommes qui, de ce fait, n’étaient plus astreints à aucun rite de purification, comme s’ils n’avaient pas à subir ce genre de « réparation » . [4]

Ces dernières années, cependant, on observe dans nos communautés que certains couples ont réintégré ces lois de taharat ha-michpaha dans leur vie sexuelle, parfois pour la totalité des douze jours, suivis de l’immersion dans un mikvé  , parfois pour la seule durée biblique de sept jours.

Dans certains cas, la raison invoquée pour laquelle les couples adoptent cette pratique est tout simplement qu’elle fait partie intégrante de la loi juive (cf. Lévitique 18:19 et 20:18 et par suite les lois rabbiniques), et à ce titre, doit être observée.

D’autres encore ont décidé d’observer ces lois pour des raisons proposées par des écoles de pensée féministe, selon lesquelles la femme peut trouver là des rites spécifiquement féminins par lesquels elles incarnent spécifiquement leur judaïsme, se reliant ainsi avec les femmes juives de toutes les époques.

Des couples pratiquant ces rites leur relèvent encore d’autres significations : la continence sexuelle durant la période menstruelle a pour effet chez les deux partenaires de régénérer la joie et le plaisir que l’union sexuelle procure, lors de sa reprise comme le suggère le fameux dire talmudique : « Rabbi Méïr enseigne : Pourquoi la Tora fixe-t-elle la période de séparation des époux durant la menstruation, à sept jours ? Parce que la familiarité routinière amenuise le désir du mari envers sa femme. Aussi la Tora précise-t-elle : qu’elle soit déclarée impure durant sept jours, afin qu’elle soit toujours aussi chérie par son mari qu’au jour où elle entra sous le dais nuptial » (Nida   31b).

Plus encore, cela renforce la conscience que le partenaire ne peut être réduit à un objet sexuel, du fait même qu’une période mensuelle a été instaurée durant laquelle la relation du couple doit pouvoir s’épanouir sous d’autres modes que celui de la sexualité. Celle-ci devient de facto l’une d’entre les modalités de leur relation, et non la principale. En outre, le fait de suivre ces lois suscite le désir sexuel, de sorte qu’aux retrouvailles, la relation se déroule au moment précis où la femme est la plus fertile. Ce qui a pour conséquence d’encourager le désir d’enfant qui est aussi une manière de se relier avec le passé et le futur de notre vocation, en perpétuant notre identité de juif.

Sur le plan formel, ces règles demeurent partie intégrante de la loi. Il n’a pas été déclaré explicitement que la coutume les aurait effectivement abrogées, comme ce fut le cas pour le décret d’Ezra. En tout état de cause, pour certains couples actuels évoluant au sein du Mouvement massorti  , les arguments anciens ou modernes qui les justifient leur auront globalement permis de renouer avec ces rites et d’accéder à un certain degré de sainteté au sein de leur vie conjugale, ce qui est très précisément ce que la Tora déclare être le but ultime de ces lois.

rabbin   Elliott Dorff  

Ce texte est tiré de l’ouvrage : E. Dorff  , Éthique de l’amour, Paris, éd. Nadir, 2000.

Questions pratiques

Se cacher les seins dans le Mikvé   pour la bénédiction ?

Bonjour Monsieur le Rabbin  ,

Je suis mariée civilement depuis le mois de juin. Pas encore religieusement car nous attendons de trouver un rabbin   et une synagogue qui incarne les valeurs de notre foyer pour le faire.

Je n’ai donc pas suivi de cours de préparation au mariage mais je n’ai pas attendu cela pour observer les lois de Nida  .

Au mikve  , à chaque fois, les deux balaniot que j’ai rencontré, dans deux synagogues différentes, m’ont fait croiser les bras devant ma poitrine pour faire la bénédiction pour des raisons de pudeur.

Le fait de cacher ma nudité à mon créateur tout en faisant un signe de croix ne me semble pas naturel.

D’aprés vous, cela est-il justifié et pourquoi ?

Merci beaucoup,

Tout d’abord félicitations pour votre respect de la Nida   et Mazel Tov pour le futur mariage.

Le corps plongé dans l’eau est comme habillé. La véritable nudité, c’est le sexe et non les seins (même si leur pouvoir érotique est très fort pour un homme, mais ici ce n’est pas la question car vous êtes seule). Il existe un intéressant débat dans le traité Brakhot sur ces questions si vous voulez. Je ne pense donc pas qu’il soit nécessaire de couvrir votre poitrine qui est de toute façon dans l’eau au moment de la brakha  . Il faut savoir que l’eau est considérée comme un habit (voir Taz   YD 200.1). Vous pouvez (pour ne pas choquer la balanit) mettre vos mains sur votre poitrine sans croiser vos bras (certains y verront une position érotique, presque une caresse…, d’où peut-être la préférence pour les bras croisés, mais c’est abusif). De toute façon, croiser les membres, bras ou jambes durant la prière en général n’est pas un signe de croix, c’est juste une position physique. L’obsession du signe de croix dans certains milieux me semble assez pathologique, ne vous laissez pas contaminer. De même que l’obsession excessive de la pudeur là où il n’y a que de la nature sans conséquence confine aussi à la pathologie. Le Mikvé  , c’est aussi renouer avec son propre corps, pas le renier.
Je vous invite par contre à vous concentrer sur la kavana dans la brakha   et à donner à cet acte du Mikvé   toute sa force spirituelle et amoureuse pour vous et votre couple.

Cordial Shalom

Yeshaya Dalsace

Mikvé   de Nida   retardé ou avancé

http://www.massorti.com/Mikve-de-Ni...

Liste de Mikvés en France

http://www.image-in.co.il/SHALOM/mi...

Il faut ajouter à cette liste le Mikvé   du MJLF rue Beaugrenelle à Paris qui est kasher   et accessible au public sur réservation. http://www.mjlf.org/ A ma connaissance, ce mikvé   est le seul mikvé   non orthodoxe   kasher  .

Un excellent livre

Le rabbin   Miriam Berkowitz a publié un très bon livre pour approfondir ce sujet, aussi bien sur le sens du rituel, son histoire et ses aspects pratiques.

Nous vous en conseillons la lecture (en anglais seulement).

Taking the Plunge : A Practical and Spiritual Guide to the Mikveh  , Miriam Berkowitz, edited by David Golinkin, Jerusalem : 2007, xvi + 186 pp. (English) Voir la page de commande en ligne http://www.schechter.ac.il/buy.asp

[1Il importe de rappeler que l’impureté, selon la Tora, n’est pas une tare féminine mais un état qui concerne tout individu ayant été en contact, à un degré ou un autre, avec la mort (ce qui inclut toute semence non fécondée) et qui, de ce fait, ne peut pénétrer dans le Temple de Jérusalem. Depuis sa destruction, certaines implications de ces règles ont été conservées, dont la séparation des époux, en période de menstruation.

Sur l’interdit biblique des relations sexuelles en période de menstrues, cf. Lévitique 15:19-30 ; 20:18. Sur la mention biblique du mikvé, cf. Lévitique 11:36. Les normes requises pour l’édification d’un mikvé ont été établies secondairement par les rabbins. Pour un résumé, voir Choulhan aroukh, Yore dea 201 ; Isaac Klein, Guide to Jewish Religious Practice, New York, JTSA, 1979, pp. 518-522.

[2Cf. Berakhot 22a : selon cette source, la mesure de neuf kab d’eau, plutôt que la quantité usuelle de quarante requise pour un mikvé, suffit pour purifier un homme. La michna de Mikvaot 8:1 va même jusqu’à considérer qu’une piscine ayant été remplie par un tuyau (ce qui est pourtant une condition invalidante pour un mikvé) peut, pour ceux qui vivent en dehors de la terre d’Israël, servir à purifier un homme de son émission séminale. Mentionnons également que le fait que le décret d’ Ezra, exigeant d’un homme ayant eu une émission séminale l’immersion dans un mikvé avant de pouvoir étudier la Tora a été annulé précisément parce que les hommes même observants n’obéissaient pas à la règle.

[3La michna de Berakhot (3:4-5) interdit à un homme qui a eu une émission séminale (comme une pollution nocturne) de réciter le Chemâ ou la prière de la Amida.

Selon le Talmud (Baba kama 82a, Talmud de Jérusalem, Yoma 1:1), il s’agissait du décret d’Ezra qui exigeait l’immersion avant la lecture de la Tora mais qui fut entendu par divers interprètes comme portant sur l’étude de la Tora (du judaïsme) au sens large (cf. Berakhot 22a). Selon certains rabbins médiévaux, un tribunal tardif aurait astreint une telle personne à s’immerger dans un mikvé avant d’adresser des prières

(cf. Maïmonide, Hil. tefila 4:4, mais voir le commentaire de Y. Caro, Kessef michné ; Méiri sur Berakhot 20a ; Roch sur Baba kama, ch. 7, §19).

De fait, cette purification n’était pas exigée par la Tora elle-même (quel que soit le degré d’impureté) comme préalable à l’étude ou à la prière
(cf. Rif, Berakhot ch. 3 ; Maïmonide, Hil. kriyat chemâ 4:8, Hil.tefila 4:5).

Selon ces commentateurs, le motif du décret n’était pas la purification en soi mais plutôt de conférer une certaine austérité chez ceux qui étudient la Tora, en évitant par ce décret « qu’ils ne copulent intempestivement comme le font les coqs avec les poules » ou, encore, en assimilant l’étude de la Tora à la révélation du Sinaï où la continence sexuelle fut prescrite en vue de l’événement de la révélation de la Tora (cf. Exode 19:25).

Mais le décret d’Ezra a été abrogé (cf. Berakhot 22a, Bertinoro sur Berakhot 3:4 ; Maïmonide, Hil. kiryat chemâ 4:8, Hil. tefila 4:4-6, Choulhan aroukh, Orah haïm 88:1 et commentateurs). Parmi eux, le Kessef michné précise que l’abrogation du décret ne fut pas décidée par un vote car aucune cour ultérieure n’était en droit d’abroger ce qui fut édicté par Ezra. La raison fut qu’un décret rabbinique non suivi par la majorité perd sa valeur juridique. Aussi, les Sages cessèrent d’exiger l’immersion, de sorte que le décret fut rendu caduc de lui-même.

Toutefois, précise le Kessef Michné, des rabbins continuent à adopter ces règles, par piété, du fait qu’elles n’ont pas été formellement annulées. A ma connaissance, ces règles n’ont jamais été formellement abrogées, elles sont simplement tombées en désuétude.

Sur le sujet dans son ensemble, cf. Baal Keri, dans : Encyclopedia talmudit (en hébreu) 4:130-148.

[4L’inégalité dans le traitement ultérieur de ces règles est patente dans le commentaire du Rama (Choulhan aroukh, Orah haïm 88:1) pour lequel, un homme qui a eu une émission séminale est autorisé à lire dans la Tora et à réciter le Chemâ et la Amida, le décret d’Ezra ayant été annulé, tandis que la coutume achkénaze est qu’une femme en période de menstruation ne peut rien faire de tout cela, bien qu’elle ne fusse pas originellement concernée par le décret d’Ezra !

On alla jusqu’à exiger des femmes (sauf les jours exceptionnels de grandes fêtes, ce qui leur causait un grand chagrin) qu’elles ne fréquentent pas la synagogue en période de menstruation.

Messages

pureté conjugale

Question complémentaire :
pour celles qui souhaiteraient observer ces lois d’intimité conjugale, mais uniquement pendant la durée "biblique" des 7 jours, est-il "autorisé" de s’immerger dans un mikvé à la fin des 7 jours ?
celles qui habitent loin d’une rivière ou de la mer peuvent-elles utiliser un mikvé "construit" à la fin de ces 7 jours ?
merci de la réponse

pureté conjugale

La question que vous soulevez est complexe.

En tant que rabbin  , attaché à une tradition talmudique, je ne peux vous dire de négliger le principe traditionnel des sept jours rabbiniques de « pureté » après la période des règles. Il me semble cependant légitime qu’un couple décide dans son intimité et en connaissance de cause de n’en respecter qu’une partie. Je considère que cela relève de votre intimité. Par contre, la Torah oblige à un éloignement de sept jours (y compris les jours des règles). La décision sur une telle question vous appartient bien évidemment. Je vous invite à étudier sérieusement les règles de la pureté familiale et je ne peux que souhaiter que les juifs en respectent au moins les grands principes : interruption passagère des rapports et pratique régulière du bain rituel dans le mikvé  .

Bien entendu, si vous décidez de réduire la période d’éloignement, cela n’enlève nullement l’obligation de passer par le mikvé  . Ce mikvé   ne perd nullement de sa valeur.

Pour ce qui est de la question du mikvé  , les gens habitant loin d’une communauté juive organisée, peuvent avoir du mal en effet à le respecter. Cependant, ne serait-ce que en été, il est partout facile de trouver un mikvé   naturel.
La question de l’utilisation d’une piscine comme mikvé   pose un problème technique assez complexe. A priori, une piscine ne constitue pas un mikvé   cachère. En effet, l’eau alimentant le mikvé   ne doit pas être passée par des tuyaux sous pression, mais y arriver naturellement (eau de pluie ou eau de source).

Yeshaya Dalsace

(responsable de ce site, rabbin   de Maayane Or à Nice)

pureté conjugale

Salut
Encore une fois vous faites preuve de votre ignorance, car une piscine est impeccable pour cette personne qui ne veut respecter que le "min hatora"
koulo chaouv cacher deoraita !

Mais dela a permettre de negliger les lois derabanan !
ca faut un culot monstre !

Come on !!
cf soucca   3a dans le long tossafot  , bonne chance !

pureté conjugale

Cher M.

Il me semble que ma réponse est logique et invite cette personne à respecter la Nida  . Il ne faut pas confondre la période de séparation, qui fut allongée à l’initiative des filles d’Israël et la cérémonie de purification.

Je peux très bien réduire la durée d’attente entre la viande et le lait, sans pour autant les mélanger ensemble…

Vous semblez confondre le karaïsme avec une tradition talmudique ouverte.

Merci en tout cas de la leçon.

Yeshaya Dalsace

pureté conjugale

Cher rabbin  
si vous considerer pouvoir abroger des lois du talmud   alors vous nier le pouvoir legislatif de TORA CHEBEALPE cela revient 2en gros2 au karaisme.
non ?

a bientot

pureté conjugale

Il ne s’agit nullement d’abroger quoi que ce soit, ici. Mais de remettre dans son contexte la règle.

Yeshaya Dalsace

pureté conjugale

Chalom ;voici une question sur ce sujet ;comment est-il possible d’envisager actuellement de s’en tenir aux sept jours,après la Takana des H’ahamim rapportée par le Rambam   dans son Mishné Torah(Kedousha  ,Chap.11,3),d’après la Guemara Nida  ,20,et 67,suivant laquelle on ne fait désormais plus de différence entre tache de "zava" et de "nidda",à cause du doute lié à la difficulté de différencier ces sortes de taches sans une grande érudition,et ainsi dans tous les cas,il faut compter une période strite de"sept jours propres concécutifs"avant le mikvé,comme après toute situation de "zava".Merci.
Ephraim.

pureté conjugale

Shalom Ephraïm,

Il ne s’agit nullement de remettre en cause le principe des 5 + 7 jours : relisez l’article : "aucun avis rabbinique au sein du mouvement massorti   n’a jamais prôné l’abolition de ces lois". C’est clair non ?

Maintenant, je pense que vous savez que violer une interdiction de rabbanan est moins grave que violer une interdiction de oraïta : à choisir, il vaut mieux un couple qui observe sept jours qu’un couple qui n’observe rien, non ? Bien sûr, l’idéal c’est 5 + 7 mais la Torah ce n’est pas tout ou rien, il faut encourager les gens à pratiquer plus au lieu de les rejeter lorsqu’ils ne font pas tout à fond (et quel Juif au monde pourrait prétendre être exempt de tout péché ??).

Par contre, qu’une femme soit privée de mikvé parce que son conjoint ne s’est pas converti chez les orthodoxes   (voir témoignage de T), ça ne semble pas vous déranger ?

pureté conjugale

Chalom.
Je m’appelle Ephraim.
Je pense que c’est tout ce que vous savez de moi.
Je viens de prendre connaissance de votre réponse a ma question,et suis sincèrement deçu et surpris de l’agressivité, inhabituelle chez vous,que vous déployez à mon adresse ;je ne comprends pas ce qui,dans ma question,a bien pu vous mettre dans un tel état,et me demande si vous n’avez pas fait acte de confusion avec un autre internaute ;vous accusez souvent certains internautes se déclarant sympathisants d’une observance "à la lettre" de codes de lois qu’ils jugent indiscutables, de faire preuve de fermeture et d’agressivité dès lors que l’on exprime une eventuelle vision divergente ou anti-dogmatique,mais,en cette occurence,c’est vraiment vous qui agissez ainsi, à mon égard,suite a une question n’ayant d’autre objectif que celui de vous demander comment vous expliquez ce qui m’a modestement semblé contradictoire entre un de vos écrits et un texte du Rambam   ;tout d’abord,le simple fait que l’on vous pose une telle question est une grande marque de considération que vous pourriez au moins reconnaitre,donnant de l’importance à vos études,à vos conclusions,et à ce que je pensais,jusqu’à ce jour,être une vision encourageante au sein du Judaisme.
Il va de soi que votre réponse cinglante a porté un sérieux revers a mon appréciation de votre site et envers ce qu’il est censé représenter,et que je ne pense pas de sitôt me permettre de vous questionner à nouveau,les discussions halah’iques n’étant pas pour moi une source de mépris et d’aggressivité,mais plutôt un moyen de mettre en avant l’unité et les progrès pouvant être obtenus par la confrontation de sensibilités et d’analyses aux conclusions différentes,dans le respect mutuel,ainsi que nous l’apprenons,entre autres,du tristement celèbre épisode des élèves de Rabbi Akiba,que je n’aurais pas pensé devoir rapporter sur un tel site.
Ignorant votre aggressivité et votre ton méprisant,basés sur je ne sais trop quelle confusion hative,ou sur un quelconque transfert d’ordre psychologique,je reviens à ma question,enrichie de vos réponses dépouillées de leur aspect émotionel:Je ne vous ai jamais questionné sur le sujet de 5 ou de 7 jours,mais uniquement sur le risque de confusion concernant une transgression DE ORAITA des lois de Nidda et(ou) de Zava,ces dernières requérant DE ORAITA un nombre de jours de separation plus important que celui demandé pour un simple état de Nidda,et,au vu de notre difficulté courante à faire la différence entre ces deux sortes d’états,ma question était donc de tenter de comprendre comment,à notre epoque,et quel sage,par rapport aux H’ah’amim cités par le Rambam  ,au nom de la Guemara aux réferences précitées,pourrait se permettre de juger,et de plus à distance,pour affirmer que telle personne est declarée Nidda et non Zava,sans avoir d’information sur les éléments qui conduiraient a la déclarer considérée selon l’un de ces deux états,le premier demandant effectivement,comme vous le citez,au nom de notre sainte Tora,tel type de purification,le second état,bien plus complexe,exigeant,toujours d’apres la Tora,sans "rajout"ou "barrière"rabbinique ,imperativement une observance de septs jours "nets" entiers et consecutifs ;en quoi,selon votre réponse,vouloir éviter de transgresser les lois de Zava serait donner la préférence à une transgression d’ordre "Oraita" par rapport à une transgression d’ordre "rabinique",je vous le demande,modestement,sans agressivité,sans ironie,dans une pure intention de débat halah’ique tel qu’il m’avait semblé,apparement avec erreur d’appréciation de ma part,que votre cite et ce qu’il semble représenter encourage.
D’autre part,pourriez-vous expliquer votre deuxieme agression à mon égard,concernant ce qui,selon vous,me dérangerait ou pas concernant la conception que vous appelez"orthodoxe  " de la conversion au judaisme,par rapport aux lois du mikvé  ,alors que je n’ai aucunement fait mention de ces differents et graves sujets dans ma question.En quoi donc,ce que vous me prêtez sans aucune justification comme appréciation dérangeante ou pas constituerait-il une réponse de votre part à une apparente contradiction entre votre écrit et le Rambam   ?Ai-je seulement mentionné ce sujet dans ma question ?
A titre indicatif pour votre gouverne,je ne suis nullement "orthodoxe  ",bien qu’ayant été lié,et "rapproché" par cette tendance dans un lointain passé précèdant mon Alya,je ne suis pas non plus "massorati",mouvance dont la connaissance est toute nouvelle pour moi,je suis juste "étudiant",ne défendant radicalement aucune cause,si ce n’est les valeurs morales universelles de respect et de justice,ma "foi" en le Createur et la Tora étant en moi une tendance transcendante irrationelle dont je n’ai aucunement la prétention du merite du choix ni d’une quelconque capacité de"véracitation".
Néanmoins ;si je puis me le permettre,des amalgames et "étiquetages" facilités par les défauts malheureusement humains de généralisation et de ségrégation,déclarant tel groupe ou individu comme "orthodoxe  ",me semblent très dangereux et actuellement inapropriés,surtout au sein de notre peuple qui en a tant souffert ;il est évidemment si facile de "juger" entre "bons" et "mauvais",induisants de faux jugements d’intentions ainsi que le contraire de cette fraternité qui nous manque tant,ainsi que l’illustre le ton de votre réponse ;croyez-vous vraiment que ceux qui vivent et perpétuent certaines tendances radicales le font dans une intention librement pensée et choisie,négative envers leur D.,Sa Loi et Son Peuple ?Comment pouvez-vous décider de parler de cette façon souvent méprisante de tant de personnes si bien intentionnées qui ne sont peut-être que "prisonnières" de systèmes qu’elles n’ont pas choisi en toute liberté de réflexion,alors que vous semblez donner tant d’importance dans vos habituelles réponses à la considération "humaine" de tout débat,surtout lorsqu’il s’agit justement de contredire une vision que vous dénoncez comme trop radicale ?
Ne trouvez-vous pas qu’il est incroyable,après ce que nous avons vécu,que le Judaisme existe encore,même sous des formes qui déplaisent à votre grandeur ?
Il est certainement bien préférable de rechercher ce qui nous unis tous que de de chercher à se "grandir" en prétextant les prétendus "défauts" de ceux qui,pour maintes raisons,penseraient différemment,à moins que des motivations "personnelles" ne se cachent derrière ces processus,ce que seul"Celui qui sonde les coeurs"pourrait affirmer,avec la personne se sentant concernée...
Je m’attend evidemment à des excuses de votre part,étant une personne publiquement proclamée :"Rabbin  ",en ce mois d’Elloul,de repentir et de préparation au jugement universel de Rosh   Hachana,mais elles ne sauraient entamer ma profonde déception quant à ce que vous êtes sencé représenter,et dont je compte bien evidemment repenser la sincerité et le bien-fondé,eu égard à votre animosité dans le ton et les réponses,me semblant rationnellement completement infondées.
En vous remerciant de m’avoir lu et publié ;en vous félicitant et vous exprimant une grande considération pour l’intérêt de votre site et votre travail au sein de notre Peuple et de sa Culture,amicalement.
Ephraim.

pureté conjugale

Ephraim.
Chalom.
A nouveau,félicitations et merci pour votre site et votre travail.
Voudriez-vous bien m’expliquer en quoi votre réponse,que je vous remercie d’avoir pris la peine d’écrire,1/répond selon vous à ma simple question de Halah’a sur la différence DE ORAITA entre la situation de ZAVA et celle de NIDDA,et m’expliquer:2/le pourquoi de votre ton agressif,3/ la raison morale qui vous permettrait,au lieu,sauf erreur de ma part que j’accepterais vonlontier de reconnaitre,au lieu donc,de répondre à cette question technique,la raison morale qui vous permettrait d"utiliser" ma question comme motif d’expression virulent de thèses absolument pas mentionnées dans ma simple question,4/les raisons qui vous permettent de juger de mes opinions religieuses et de les affirmer sans que je ne les ai aucunent mentionnées,et qui de plus ne correspondent absolument pas à la réalité concernant mes opinions et convictions personnelles,5/la source de votre virulente critique envers mon prétendu ,selon vous, "non-étonnement" à une question d’une internaute à laquelle il me semble je n’étais pas chargé de répondre à votre place,et ne me le serai d’ailleurs pas permi,et 6/la véritable raison pour laquelle vous ne considérez absolument pas ma question en ses termes,ne mentionnant même pas le terme "Zava"qui pourtant est véritablement au centre de mon questionnement halah’ique,7/la justification de votre apparente décision"à distance" de la situation de NIDA   et non de ZAVA DEORAITA d’une femme,et enfin,8/la justification des points précédents au regard de l’esprit que vous semblez défendre et répandre dans votre site.
J’espère que,conformément à une image de personnalité rationelle,"moderne et ouverte",humaine,et respectueuse qui semble émaner de vous par vos textes et réponses,vous aurez à coeur de bien vouloir répondre avec la même objectivité et la même sincérité que celles que je vous exprime dans ce courrier malgrés les profondes vexations que vous m’avez causé,répondre point par point à chacune de mes HUIT questions,que je vous ai détaillé afin de vous faciliter la tâche.
Pour illustrer mon propos,je vous demande par exemple qu’est-ce qui dans ma question vous donne à croire que je critiquerai le mouvement Massorti   sur sa conception des loi de Nidda,qu’est-ce qui vous fait croire que je défendrai une conception du"tout ou rien"(pour vous citer),qu’est-ce qui vous fait croire que je voudrait"rejeter" quiconque,que je ne chercherai pas à encourager la pratique,que je préfèrerait qu’un couple transgresse les interdictions de "NIDDA" plutôt que celles de ZAVA,qu’est-ce qui vous fait croire dans ma petite question technique que le comportement raconté par une internaute d’un acceuil repoussant dans un mikvé ne serait pas un sujet qui me dérange,avez-vous l’habitude lors de questions d’autres internautes de leur reprocher agressivement de ne pas prendre en considération dans les questions qu’ils vous posent les textes écris par vos autres lecteurs ?Vous ne me connaissez absolument pas ;ni ma personne,ni mon histoire ni ce qui fait que j’ai porté un intérêt à votre site,jusqu’à ce jour tout au moins,ni mes opinions,et vous m’agressez sans justification pour une simple question technique de Halah’a ;j’ajoute que sans réponses sincères et précises,vos éventuelles excuses ne me seront d’aucune utilité.
En espérant mes attentes non déçues,à la mesure de ce que vous êtes sensé représenter,Chalom.

pureté conjugale

M.leRabbin,je constate que vous ne me répondez pas.
Je pense,d’après le principe de juger favorablement,que vous ne m’avez pas lu ;j’ai pris ce jour connaissance dans votre site des"septs pilliers du Judaisme Massorti  ",et en conclu que tout représentant de ce mouvement,dont je ne fait pas partie,pas plus que d’un quelconque mouvement de ceux que certains nomment :"orthodoxe  "accompagné d’une subtile,voilée et légère induction d’"Axe du mal",aura nécessairement une écriture tendant à fortifier l’unité du Peuple Juif dans son ensemble,dans un esprit d’ouverture fraternelle au dialogue,et à chercher à apporter la Lumière des réflexions intelligentes et libérés de coercition véhiculée par le mouvement Massorti  ,afin d’aider ceux qui s’adressent à ce représentant ;j’espère donc qu’il n’y a pas chez vous de place pour une quelconque forme de ségrégation,voire de rejet,envers des membre de notre Peuple n’ayant pas eu la "chance" de pouvoir recevoir comme vous cet éclairage,et encore moins de possibilité d’expression d’animosité pour cause de sensibilités différentes,malgrés les apparences de votre courrier à mon égard,qui semblerait basé sur la hative conclusion que toute personne citant des sources talmudique serait forcément un "orthodoxe  ",disons plutôt "un ennemi",un représentant du mal en ce monde,ainsi que ce sentiment me semble vouloir être induit chez vos lecteur par nombre de vos réponses,d’autre part très instructives et intéressantes ;à moins qu’il ne s’agisse d’une confusion envers ma petite personne que,je vous le répète,vous ne connaissez absolument pas.
Avec mes respect,dans l’attente de votre éventuelle réponse à ma question sur votre point de vue concernant un principe fondamentental de Halah’a,et dans l’espoir de ne pas devoir tirer de conclusion d’une non-réponse,d’un silence que je ne voudrais pas devoir interpréter.Chalom.

pureté conjugale

Chalom M.Le Rabbin  .
En l’abcence de réponse à mes interventions que je vous remercie d’avoir publiées,je me suis renseigné,et,en vous priant de m’excuser de répondre avant vous ainsi que pour l’état "public" de mes remarques,je vous transmet,ainsi qu’aux internautes les points suivants :
1/Ce qui est appelé à notre époque :"Nidda", est un terme usuel regroupant en vérité les deux situations féminines de la Torah,appelées :"Nidda",et : "Zava".
2/Il est,pour la plupart d’entre nous, actuellement presque impossible de différencier ces deux états,ceci dépendant de calculs complexes liés aux dates de chaque cycle personnel.
3/Une relation avec une épouse en situation"Zava" est une transgression aussi grave(karet,retranchement de l’ame) qu’en cas de "Nidda".
4/Selon la Torah,une période d’observation de 7 jours "nets" entiers est nécessaire suite à l’état de "Zava".
5/Conclusion:A NOTRE EPOQUE,TOUTE FEMME JUIVE VOULANT EVITER A SON COUPLE CETTE SI GRAVE TRANSGRESSION DE LA TORA DEVRA IMPERATIVEMENT COMPTER 7 JOURS "NETS" ENTIERS ET CONSECUTIFS APRES LE JOUR D’INTERRUPTION SUITE AU MOINDRE SAIGNEMENT.
Ceci EST la loi reçu par MOSHE notre Maitre telle qu’explicitée par le Rambam  .
En vous excusant pour les points précédents,en vous souhaitant de continuer à attirer au Judaisme celle et ceux que votre approche ouverte inspire.
Chalom,Chana Tova
Ephraim(chabatchalom@hotmail.com).

pureté conjugale

Chalom M.Le Rabbin  .
En l’abcence de réponse à mes interventions que je vous remercie d’avoir publiées,je me suis renseigné,et,en vous priant de m’excuser de répondre avant vous ainsi que pour l’état "public" de mes remarques,je vous transmet,ainsi qu’aux internautes les points suivants :
1/Ce qui est appelé à notre époque :"Nidda", est un terme usuel regroupant en vérité les deux situations féminines de la Torah,appelées :"Nidda",et : "Zava".
2/Il est,pour la plupart d’entre nous, actuellement presque impossible de différencier ces deux états,ceci dépendant de calculs complexes liés aux dates de chaque cycle personnel.
3/Une relation avec une épouse en situation"Zava" est une transgression aussi grave(karet,retranchement de l’ame) qu’en cas de "Nidda".
4/Selon la Torah,une période d’observation de 7 jours "nets" entiers est nécessaire suite à l’état de "Zava".
5/Conclusion:A NOTRE EPOQUE,TOUTE EPOUSE JUIVE VOULANT EVITER A SON COUPLE CETTE SI GRAVE TRANSGRESSION DE LA TORA DEVRA IMPERATIVEMENT COMPTER 7 JOURS "NETS" ENTIERS ET CONSECUTIFS APRES LE JOUR D’INTERRUPTION SUITE AU MOINDRE SAIGNEMENT.
Ceci EST la loi reçu par MOSHE notre Maitre telle qu’explicitée par le Rambam  .
En vous excusant pour les points précédents,en vous souhaitant de continuer à attirer au Judaisme celle et ceux que votre approche ouverte inspire.
Chalom,Chana Tova
Ephraim(chabatchalom@hotmail.com).

pureté conjugale

En tous cas, bravo Ephraïm, qui que vous soyez, je trouve que votre argumentation est fournie. La pensée Massorti   me semble riche, mais il y a une petite malhonnêteté dans toute cette affaire qui apparaît dès que l’on parle du contenu détaillé des halakhot.

Comme si seul l’esprit comptait et pas la lettre. Ou bien que la lettre doive être adaptée. Oui bien sur, elle doit être adaptée au contexte et non figée, discutable. C’est la force du massorti  .
Mais la, pardon, le contexte n’entre pas en jeu. Les couples sont les couples, depuis toujours ils ont des relations physiques et intellectuelles (entre autres). Depuis toujours les regles de Nida   aident a développer les couples dans leur(s) relations.

Pour faire entrer en jeu le contexte on ramène la nida   sur le plan de l’impureté, évidemment si c’était cela c’est discutable de nos jours... mais c’est faux. on ne fait pas nida   pour des raisons de pureté et d’impureté de nos jours, on sait bien qu’on ne peut plus se purifier réellement et que tant que le temple est détruit nous n’avons pas le niveau. La notion de touma est purement théorique a notre époque, les plus orthodoxes   vous le diraient. On fait nida   pour d’autres raisons que la pureté et l’impureté. Si c’était une histoire d’impureté, Nida   serait surement aboli. Tenant compte, justement, du contexte...

D’autre part : Nida   est une affaire de couple et en aucun cas une affaire de femme C’est une histoire relationnelle et pas sexuelle.(en effet la femme a le droit de toucher les mêmes personnes pdt cette période sauf son mari...elle ne rend impur personne... Nida   les aide a trouver d’autres relations. On pourrait presque dire que le couple est nida  ...).

En réduisant la notion de Nida  , on finit par donner des arguments qui ne tiennent effectivement plus face a la logique halakhique. Si on veut comprendre l’esprit de cette loi, ne faut il pas se pencher justement sur l’aspect relationnel ? laisser de coté la notion d’impureté ? montrer ce que cela apporte au couple ?...
Le hakhamim n’ont jamais pensé que le sang des règles était sale..."impureté" est une bien mauvaise traduction d’une notion bien complexe.

Débat intéressant sur ce forum, et on y retrouve la limite de la logique massortique.(qui, je le répète reste intéressante et riche par ailleurs.)

pureté conjugale

Shalom,

Il n’y a qu’un seul mikvé   en fonctionnement dans ma ville : il faut que les femmes appellent la Rabbanite pour prendre rendez-vous. Ce qu’a fait A. ma petite amie. Pour avoir été sincère, elle a eu droit à un véritable interrogatoire de police (elle n’avait pas mis le haut-parleur mais j’entendais la voix de son interlocutrice...).

Florilège :

 vous êtes mariée ? (deux fois)

 pourquoi voulez-vous aller au mikvé   ?

 est-ce que votre petit ami est juif ?

 est-ce que votre petit ami est juif "comme vous" ?

 est-ce que ça mère est juive ?

 ah, donc il n’est pas juif !

 C’est son père qui est juif alors ?

 non plus ?

 mais il s’est converti au Consistoire   ?

(Je suis converti ailleurs)

 Ah donc il n’a pas de statut ! Il n’est pas juif...il aura des problèmes pour se marier...faites attention Mademoiselle...

 depuis quand s’est-il converti ?

 Et vous vous êtes juive ?

 Votre mère est juive ?

 Mais est-ce que la mère de votre mère était juive ?

 Quel rabbin   a marié vos parents ?

 En quelle année se sont mariés vos parents ?

...

Fin de la discussion : elle n’a pas donné de rendez-vous à A. La seule chose qu’elle lui a donné, c’est le numéro de téléphone de la femme du Rabbin  ... inutile de vous dire que vu ce qu’elle a eu droit de la part de la Rabbanite, le discours de la femme du Rabbin   n’aurait pas été plus sympathique et je n’avais pas envie qu’elle se fasse de nouveau interroger de la sorte...
A. s’est immergée dans sa baignoire, comme les Samaritains (ou les Caraïtes ?) l’autorisent peut-être... parodie de religion... jusqu’à quand les orthodoxes   nous empêcheront-ils de vivre notre judéité ?

Kol touv,

Le dogmatisme mène à l’extrémisme voire au racisme

Le Juifs ultra-orthodoxes   sont la honte du Judaïsme. Les Loubavitchs ont détruit mon couple (mon amoureux était Juif mais moi je ne le suis pas et je me fous complètement de ma religion). J’étais prête à me convertir au Judaïsme bien évidemment libéral (l’égalité entre les hommes et les femmes est pour moi non négociable) mais sa famille et sa communauté larvées par les Loubavitchs qui les conseillaient ont refusé. Mon amoureux s’est fait intimider, menacer et s’est aussi fait extorquer de l’argent par le Beth Din de Montréal qui est en fait une petite mafia. Son crime : aimer une femme non juive !
Honte aux Loubavitch   et aux Ultra-Orthodoxes   qui dénaturent une aussi belle religion que le Judaïsme.
France
Québec
Canada

Le dogmatisme mène à l’extrémisme voire au racisme

Je veux bien croire qu’il puisse s’agir d’une petite mafia, car il me semble que j’ai failli en être victime aussi en Israël, les liens entre le beit din et l’argent ne sont pas toujours clairs, malheureusement la corruption et le mal on investi tout les domaines. Mais je voulai revenir sur le sujet des couples amoureux brisés sous couvert de pseudo religion, car pour moi un mouvement qui a tendance à séparer les gens n’est digne d’aucun nom, et si dieu est un alors imitons le et soyons tous unis contre... personne ! Car l’unité ne doit servir aucune opposition.

Le dogmatisme mène à l’extrémisme voire au racisme

Chavoua tov,

Je lis depuis quelque temps le titre de cette question sur les lois de purete familial et je ne vois pas du tout ce que votre reponse fait dans ce sujet.Mon mari et moi-meme sommes orthodoxes   et tres tres proche des loubavitch   qui en fait sont apelle ’Habad  .Je voudrais vous poser une question:Est ce que vous respectez le code de la route ?

Si la reponse est NON,alors je ne peux rien pour vous mais par contre si votre reponse est OUI alors j’ai une reponse sur ce sujet de loi de purete familial et de non reconnaissance de votre couple.
Si vous respectez les lois du pays alors pourquoi ne pas respectez les lois de la torah qui est aussi un code de loi ?
La question de la purete familial est je trouve indecent d’en parler sur le net.C’est un sujet tsniout qui ne concerne que le couple et le Rabbin  .
Pour ce qui est de la mafia au canada je ne connais pas personnellement mais je sais que chez les liberaux aussi il y a beaucoup d’entreprise de conversion.Critiquer les ’Habad   et les orthodoxes   est une chose tres facile à faire mais essayer de reflechir un peu et essayer de penser à vos futur enfants et pas seulement à vous comme vous le faites egoistement.
Il y a un consistoire   ou nous savons que seul les conversions sont valables alors pourquoi detourner et aller ailleurs ?!!je ne comprends pas !!!
kol touv

Le dogmatisme mène à l’extrémisme voire au racisme

Chère Mme

Vous ne devriez pas prendre à cœur le ressentiment de cette personne qui manifestement a été blessée et éprouve le besoin de l’exprimer. Ce pourquoi nous la laissons faire. Vous avez raison que tout mouvement, et tout organisation, peut prêter à la critique.

Le mouvement Loubavitch   mérite le plus grand respect, il accomplit un travail étonnant auprès de quantités de juifs. La pensée Habad   (celle de Schniour de Lyadie notamment) incarne l’une des plus remarquables branches du judaïsme hassidique. À propos de mikvé  , grâce au mouvement Habad   et à son activisme, on en trouve dans des partis du monde les plus reculées.

Sur la question de la pureté familiale, je ne suis pas d’accord avec vous, il faut en parler. Au plan personnel c’est un sujet qui ne concerne que le couple, mais au niveau théorique, c’est un sujet qui concerne tout le monde et qui mérite qu’il soit enseigné et éventuellement débattu. Comme tout autre sujet du judaïsme.

Le but de cet article est d’aider des gens à mieux comprendre ces règles et à les respecter éventuellement.

Sur la question du code de la route, même un code de la route mérite le débat. La Halakha   représente beaucoup plus qu’un code figé (le code de la route ne l’est d’ailleurs pas et il est régulièrement révisé), elle est la sève qui alimente l’arbre du judaïsme. On ne peut répondre aux gens, il y a un code, ne discutez pas et suivez-le ! Les gens ont le droit de savoir, de s’informer, de discuter, d’adhérer ou non. Ils savent très bien, contrairement au code de la route, qu’aucune voiture ne vient en face pour les percuter. L’application de la loi juive ne correspond pas au code de la route, on peut très bien vivre sans appliquer cette loi, ce qui est le cas pour la plupart des juifs dans le monde. Ce serait une catastrophe si on faisait la même chose avec le code la route. Par contre, le judaïsme propose, par le biais de la Halakha  , une discipline de vie. Ce n’est pas tout à fait la même chose ! Mais c’est beaucoup plus intéressant…

Rabbin   Yeshaya Dalsace

pureté conjugale - témoignage de T

Il faut le lire pour le croire !

pureté conjugale

Un enfant juif, est reconnu juif si sa mère est juive... ce qui signifie "pour moi" que la femme est reconnue comme tel !Alors pourquoi ? cette "coutume" qu’elle s’immerge après sa periode menstruelle... Est-elle considérée comme impure ? sale ?
Pourquoi ? ce coté "matcho", l’homme juif avant tout... Alors que si il se marie avec une femme qui n’est pas juive, l’enfant ne sera pas reconnu comme étant juif... Cette femme mise sur un piedestal et subitement ramenée à l’état "d’impure".
Veuillez m’excuser mais je ne comprends pas, elle devrait au contraire avoir un plus par rapport à l’homme. Cette soumission à l’homme, représente pour moi une forme de racisme. Pas de femme rabin ? séparation "homme/femme" dans les synagogues ? Prières dites par l’homme , jamais par une femme au moment des fêtes... Et pourtant !!!

Réponse Webmaster

Cher Monsieur,

Il semble que vous faites une certaine confusion entre différentes notions. Les règles de la Nida   relèvent d’une discipline sexuelle totalement liée à l’intimité du couple. Cela n’a strictement rien à voir avec la judéité des enfants. Un enfant d’un couple juif qui ne respecte pas ces règles est totalement juif.

Cela n’est pas forcément péjoratif pour la femme. Au contraire certaines féministes apprécient beaucoup cette possibilité d’exprimer leur féminité.
Symboliquement, une femme qui a ses règles fait l’expérience avec une « non grossesse » et donc un échec symbolique de la vie. C’est une forme de contact avec la mort.

La femme en état de Nida  , est interdite à son mari, mais elle n’est pas impure, elle peut toucher les objets qu’elle veut et les autres gens. Elle peut même avoir des gestes tendres envers son mari selon notre point de vue.

La question des femmes qui montent à la Tora ou des femmes rabbins   relève d’un tout autre problème que nous traitons sur ce site dans d’autres articles.

http://www.massorti.com/spip.php?ru...

http://www.massorti.com/spip.php?ru...

Vous dénoncez le machisme qui existe dans le judaïsme, vous avez raison. Mais ce n’est pas à nous, mouvement Massorti  , qu’il faut faire la leçon. L’un de nos principaux combats étant la place de la femme dans le judaïsme.

question

Shalom,

j’ai une question qui n’est pas en lien direct avec le sujet de la pureté conjugale je me permet tout de même de vous la poser : quel est votre point de vue sur la sexualité avant le mariage ? La virginité de la femme est-elle mentionnée dans la kétouba comme cela est parfois fait chez les orthodoxes   ?

En vous remerciant d’avance

Pureté conjugale

Shalom,

Ayant étudié récemment ces lois, je me permets de compléter les propos du Rabbin   Dorff  , sous le contrôle bien évidemment de mon ami et maître le Rabbin   Dalsace :

Les Ashkénazes attendent en effet 5 jours de règles + 7 jours de pureté (cheva nekiim) mais les Séfarades peuvent n’attendre que 4 + 7 (à supposer qu’il n’y ait plus aucun écoulement à la fin du 4ème jour).

La période entre l’apparition des règles et le coucher du soleil compte pour un jour.

Dans certaines conditions, on n’est pas obligé d’attendre 4 jours : s’il n’y a plus d’écoulement, on peut de suite commencer le compte des cheva nekiim , s’il n’y a pas eu de relations intimes dans les trois jours précédant le début des règles ou l’apparition d’une tache impure.

Selon certains décisionnaires, même s’il y a eu relation intime dans les trois jours précédant les règles ou l’apparition d’une tache impure, on peut quand même commencer le compte des cheva nekiim, s’il n’y a plus d’écoulement, avant la fin des quatre jours, si la femme se lave les parties intimes de façon approfondie et prend un bain.

Il est de fait rare que les règles cessent complètement au bout de quatre jours non-francs, mais cette loi peut être intéressante à connaître dans le cas de l’apparition d’une tache impure en dehors de la période des règles. Le couple n’est pas alors obligé d’attendre 11 ou 12 jours mais uniquement une semaine.

au mikveh

Bonjour Yeshaya,

J’ai une question concernant la préparation avant le mikveh  , présentée comme obligatoire dans les milieux orthodoxes  .

Je lis dans l’article ci-dessus que la présence d’une balanit n’est pas obligatoire. En est-il de même pour tout le processus de préparation qui précède l’immersion au mikveh  , généralement placardé dans les salles de bain (se moucher, aller aux toilettes, se couper les ongles, enlever du dissolvant, se nettoyer les oreilles avec un coton de tige, se brosser les cheveux pour éviter les noeuds,etc, etc etc ... la liste est trèèès longue). Je comprends la nécessité de retirer ses lentilles, une bague, des bijoux, pour éviter un obstacle entre l’eau et le corps (?). Moins l’idée de se couper les ongles ras ou d’eliminer les noeuds dans les cheveux. Est-ce pour la meme raison (obstacle entre le corps et l’eau) que ttes les actions énumérées ci-dessus sont requises ? Toutes ces actions sont-elles vraiment obligatoires pour que le processus soit casher   ? D’ou viennent-elles et de quand datent-elles ? Doit-on les suivre absolument si l’on se baigne seule par exemple (personne pour vérifier par ex, qu’il n’y a pas un malheureux cheveu resté accroché dans le dos). :-)
De même, la nécessité de prendre un bain avant le mikve  , EN PLUS, d’une douche juste avant, est-elle vraiment obligatoire ?

J’imagine que la dimension de préparation avant d’entrer dans le mikveh   puis de retrouver son conjoint, peut jouer une place spirituellement dans tout ce processus. Mais ttes ces conditions sont tellement minutieuses et techniques, la verification et la présence de la balanit parfois pesante (de mm que l’immersion, techniquement parlant) qu’elles m’apparaissent comme une entrave et un frein à la kavanah. L’experience du mikveh   peut parfois se reveler mecanique, et purement halakhique, déconnecté de sens, (ce qui est moins le cas pour moi dans un environnement naturel, sans l’intermédiaire de la balanit). Si cette derniere option est tout a ft valable, pourquoi toutes ces lois supplémentaires instaurées dans un mikveh   construit ?
Merci et pessah sameah.

Noemie

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?