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Ne nous indignons plus...

Ne nous indignons plus...

Stéphane Hessel auteur célèbre du petit essai best-seller "Indignez-vous !", nous a quitté.

Stéphane Hessel est mort le 27 février 2013. La France perd un patriote humaniste. Mais on ne peut pas dire qu’il se fit beaucoup aimer des Juifs du fait d’une critique obsessionnelle et systématique d’Israël, alors que tant d’autres zones du monde sont en turbulence. Il était d’origine juive, mais honteux... L’homme était respectable, mais disons-le, assez exaspérant avec son ton de donneur de leçon bien pensant un peu mielleux et sentencieux. Son petit article de quelques pages : "indignons-nous" avait eut un grand succès, pour nous cet article assez démagogique méritait une critique du fait de sa focalisation très partiale sur Gaza, ce que nous avions fait.

Voici ce que nous avions écrit :

Stéphane Hessel, né à Berlin, résistant, déporté, ancien diplomate français et militant des Droits de l’Homme, vient de lancer un appel à l’indignation et au militantisme en faveur des causes humanitaires. Il dénonce l’indifférence et le repliement égoïste sur notre petit confort et cherche à secouer les consciences occidentales.

Il y a là quelques accents prophétiques et Hessel a raison sur le fond : l’indignation est nécessaire, elle doit nous éveiller et nous pousser à l’action. L’injustice est insupportable vue dans la perspective du discours prophétique et tout Juif quelque peu conscient de son héritage religieux et culturel ne doit pas hésiter à s’indigner.

Là où le discours d’Hessel devient difficile à accepter, c’est quand on constate la place prépondérante du conflit israélo-palestinien dans ses motifs d’indignation. Dans son petit essai de quelques pages « indignez-vous ! », vendu à un million d’exemplaire, il précise que la situation en Palestine est pour lui sa « principale indignation » dans le monde.

Je ne dis pas que la tragique situation du Proche-Orient et particulièrement celle des Palestiniens, ne mérite pas l’indignation, loin de là. Mais avant l’indignation, ce coin du monde mérite réflexion, créativité et audace politique.

A écouter Hessel, on a l’impression que la solution à la tragédie est toute trouvée, facile et qu’il faudrait seulement s’indigner de sa non-application par l’une des parties : Israël. C’est un peu court en réflexion politique ! Pourtant, l’ex-diplomate devrait être conscient des complexités politiques, historiques, stratégiques, démographiques, géographiques, religieuses et culturelles du Proche-Orient.

Pour Hessel, le responsable de la situation est assurément Israël et la victime assurément palestinienne. C’est oublier la lourde part de responsabilité des Palestiniens eux-mêmes dans la situation qui est la leur et, sur le plan humanitaire, les centaines de vies israéliennes fauchées par un terrorisme sauvage ou le poids terrible que le conflit fait peser sur une société israélienne, en particulier sur sa jeunesse qui en paye le prix fort sans aucune Gaieté de cœur.

Si nous abordons les causes d’indignation au Proche-Orient, il faut être un peu sérieux et s’indigner tous azimuts. Certes contre les débordements de la politique sécuritaire d’Israël qui ne saurait avoir forcément raison pas plus que forcément tort ; mais aussi contre les régimes dictatoriaux et corrompus des voisins arabes ; contre une autorité palestinienne incapable d’un langage clair et au jeu trouble qui lui a fait perdre tout crédit auprès de la population israélienne et de ses dirigeants politiques de tous bords ; contre un mouvement comme le Hamas qui devrait rappeler, par sa démagogie, ses slogans antisémites haineux et ses sinistres parades paramilitaires, quelques vieux souvenirs à Stephane Hessel…

Il ne s’agit pas de dire qu’Israël n’a aucun tort : il a sa part de responsabilité, de lourdeur et de bêtise politique ; il s’agit de s’indigner avec justice et lucidité et d’accepter de dénoncer les violences, égarements et injustices chez tous et non chez l’un en particulier, toujours le même.

Bien sûr, les Palestiniens ont des quantités de circonstances atténuantes du fait de leur manque de structure étatique et des difficultés de leur histoire. Mais cela ne justifie pas la gabegie aussi bien politique qu’économique qui a mené Gaza à la situation dans laquelle elle est aujourd’hui.

Pourquoi ne pas s’indigner que, dans un monde ou près d’un milliard d’humains subissent de graves souffrances, 1/1000e de ces humains aient été aidés sans interruption depuis 60 ans comme aucun autre groupe et soutenus à bout de bras et de subventions sans jamais chercher à obtenir autre chose que l’entretien éternel du conflit et de revendications politiques irréalistes ?

Pourquoi Hessel ne va-t-il pas plus loin dans son indignation à propos de Gaza et ne pose-t-il pas la question du bien fondé d’une politique occidentale hypocrite et sans résultats probants sur le terrain ?

Pourquoi ne s’indigne-t-il pas du manque total de main tendue par les dirigeants de Gaza à l’encontre de son si détestable voisin ?

Pourquoi le sort de l’activiste Salah Hamouri, franco-palestinien emprisonné en Israël pour tentative d’assassinat mérite-t-il plus son soutien public que celui du soldat franco-israélien Guilad Shalit détenu par le Hamas depuis cinq ans en cachot sans jugement ni visite d’une quelconque organisation humanitaire, contrairement à Salah Hamouri ? Ce dernier sortira vivant des prisons israéliennes, le sort de Guilad Shalit est, hélas, autrement incertain…

J’en arrive ici à la question de la raison de cette fixation sur le drame de Gaza ? Indignons-nous, certes, avec raison, mais pourquoi particulièrement de la situation à Gaza ?

Gaza n’est sûrement pas le meilleur endroit pour vivre, mais, du fait qu’Israël fournit directement ou indirectement eau, électricité, vivres, médicaments et produits divers, on n’y meurt pas de faim, cela même avec la sévère politique de blocus actuelle et contrairement à des zones entières de l’Afrique ; du fait que Tsahal reste une armée occidentale qui se veut morale et disciplinée, qui fait tout pour éviter les victimes collatérales y compris en avertissant à l’avance des bombardements sur des cibles militaires habilement et cyniquement mêlées aux civils par le Hamas, on n’y est pas massacré systématiquement comme dans tant de coins du monde ; les bavures de Tsahal, certes critiquables, notamment celles de l’opération « Plomb durci » en 2009, restent des bavures et non le fruit d’une politique d’éradication systématique ; on n’y est ni violé, ni pillé… contrairement à ce qui se passe sur tant de scènes de conflits épouvantables de par le monde. Pourquoi Gaza, systématiquement Gaza, quand les sujets d’indignation sont si nombreux ?

Le Soudan, par exemple, entre son conflit contre les chrétiens au sud et les massacres de civils au Darfour (en tout au moins 600.000 personnes tuées cette dernière décennie, des millions de réfugiés) vit un véritable génocide pour des raisons ethniques et religieuses sous la responsabilité d’un gouvernement identifié et facile à conspuer. Le centre de l’Afrique est plongé dans une véritable anarchie faisant des centaines de milliers de victimes civiles dans la zone d’influence des puissances occidentales dont la France. Le Nigéria est exploité par les compagnies de pétrole occidentales et dans cette zone d’exploitation, comme par hasard, l’ordre règne, « miracle » économique pour nous, mais désastre pour la population locale qui voit piller son sous-sol sans réelle contrepartie. Les responsables directs ou indirects de toute cette barbarie sont à portée de main et de voix de l’indignation de Stephane Hessel et des militants européens de la gauche radicale…

Sans parler du Tibet, des Indiens d’Amazonie, de la Tchétchénie, des réfugiés en tout genre qui parcourent la planète en quête d’un havre quelconque et pour qui Gaza ressemble, sinon au pays de cocagne, du moins à un endroit viable et autrement meilleur que le leur ; la preuve en est qu’aucune embarcation de boat people ne cherche à fuir Gaza. Mais la manne de l’indignation ne parvient pas jusqu’à eux, ou si peu, et leur visibilité médiatique n’arrive pas à la cheville de la couverture journalistique du malheur de Gaza.

Stephane Hessel est revenu choqué par sa visite des bidonvilles de Gaza. On le comprend et il faudra apporter un jour des solutions véritables à cette situation. Mais Gaza, lieu de pauvreté parmi tant d’autres, est pourtant aidé jusqu’ici comme aucun autre. En quoi, dans l’échelle des misères humaines, le sort des Gazaouis vivant de l’aide internationale mérite-t-il d’être la cause de la « principale indignation » de Stephane Hessel ?

Quelle est la part de responsabilité des dirigeants palestiniens, plus particulièrement ceux du Hamas pour qui le conflit est la raison de vivre et l’apocalypse messianique une partie intégrante de la foi religieuse ? Pourquoi ne pas s’indigner du lavage de cerveau subventionné par l’Occident que subissent les enfants de Gaza élevés dans la perspective d’égorger un jour le plus de Juifs possibles ?

Indignons-nous ! D’accord, mais avec raison et justice.

L’origine juive et une certaine mauvaise conscience par identification personnelle auraient-elles à voir dans les préférences et focalisations du glorieux indigné ? On peut comprendre un besoin psychologique de se dédouaner et de critiquer un Etat dont on pourrait être citoyen de droit par la Loi du retour, mais en quoi cela légitime-t-il une indignation si partiale et systématique ?

Ou est-ce parce qu’Israël demeure perçu par l’Europe comme une partie d’elle-même et de son mode de fonctionnement pacifié après la Deuxième Guerre mondiale et plus encore avec la chute du mur de Berlin, mode de fonctionnement que l’on voudrait bien voir exporté au Proche-Orient et appliqué par Israël, mais dont on sait qu’il n’a rien à voir avec le passé, la réalité actuelle et la mentalité du Proche-Orient. Il s’agirait alors d’une bien mauvaise lecture de la carte géopolitique et donc d’une mauvaise leçon de diplomatie.

Stephane Hessel s’est enfin distingué par ses appels au boycott d’Israël. Que veut dire un tel appel au boycott des produits israéliens ? Voilà matière à s’indigner ! Discussions, débats ouverts sur la situation proche-orientale, d’accord, mais appel au boycott ?

Le boycott veut dire clairement que les torts sont d’un seul côté, que toute la responsabilité pèse sur Israël. Mais cela veut dire aussi autre chose de plus symbolique : derrière un tel appel, il y a des relents de systématisation, de mise au ban contre une nation qui endosse si bien et si souvent le rôle du bouc émissaire et pour qui le boycott rappelle un passé bien réel et si douloureux.

L’appel au boycott est un peu facile, mais surtout dangereux dans un climat où la haine anti-juive focalisée sur Israël est monnaie courante dans bien des lieux et milieux de par le monde. Hessel, du haut de sa trop bonne conscience et de l’aura de son glorieux passé, joue avec le feu et gratte des allumettes susceptibles de causer quelques dégâts. Cela lui donnera sûrement alors un nouveau sujet d’indignation, mais en attendant le mal et la haine seront semés sur un terrain déjà beaucoup trop fertile.

Il faut souligner l’inefficacité économique d’un tel boycott dans le commerce globalisé actuel et donc l’ineptie pragmatique d’un tel appel. Il faut souligner également son aspect contre-productif sur le plan politique même, dans la mesure où elle conduit la société israélienne à se braquer et à camper sur des positions défensives toujours plus fermes. Il s’agit donc bien avant tout d’une mesure symbolique qui doit être jugée comme telle. Hessel devrait comprendre qu’au niveau symbolique un tel appel est inadmissible et profondément injuste, en particulier venant des Européens.

Indignons-nous et boycottons ! Dans cette perspective, Hessel devrait proposer de stopper tout achat de gaz russe, de pétrole des différentes dictatures et régimes corrompus, de produits manufacturés en Chine, de minerais et autres matières premières en provenance d’une série d’Etats problématiques.

Je propose de prendre comme instrument de sélection de notre indignation et de nos mesures de boycott les rapports d’Amnesty International qui, au moins, contrairement à Hessel, a le mérite d’apporter des rapports détaillés et des faits avérés sur tous les endroits possibles de la planète. Hessel connaît les rapports d’Amnesty et il sait très bien que chaque page soulève l’indignation et que les quelques pages consacrées à Israël, pays en guerre mais pays de droit aux critères de fonctionnement politiques et juridiques occidentaux, ne justifient en rien le lynchage médiatique facile et systématique qu’il subit et encore moins d’être l’objet de la « principale indignation » de Stephane Hessel et ses amis.

Israël est un pays qui a ses défauts, sa part d’ombre, et qui a commis des erreurs, mais c’est un pays qui ne manque ni de dignité, ni de droit, ni de liberté et encore moins d’esprit critique et de sens du débat.

Indignons-nous donc, contre tous les salopards de la planète et toutes les injustices de l’Histoire, mais aussi contre le prêchi-prêcha facile de la bonne conscience d’Occidentaux nourris, chauffés, transportés, habillés et consommant les produits les plus divers au prix de la souffrance de déshérités répartis de par le monde.

Heureux Occidentaux pour qui Gaza, telle une icône douloureuse, sert d’exutoire facile à une mauvaise conscience européenne qui ne passe pas. Heureuses âmes appelant à bon compte au boycott, donc à la haine, contre un pays clairement identifié à un petit peuple « dominateur » et beaucoup trop « sûr de lui » du fait d’une histoire tellement simple et tranquille, petit peuple agressif confronté à des ennemis tellement sympathiques et pacifistes comme le Hamas et le Hezbollah…

On peut critiquer la politique et les défauts d’Israël, je n’y vois pas de problème, mais le faire invariablement, sans recul, sans analyse au point de faire de cet Etat un paria et un coupable systématique auquel on reproche jusqu’à son existence (le boycott veut bien dire cela), que la dignité d’homme libre de Stephane Hessel permette que je m’en indigne !

Yeshaya Dalsace

Article en format PDF

Indignons-nous !

Cet article a été publié dans le bulletin national du CRIF

http://www.crif.org/index.php?page=...

Pour en savoir plus sur l’UNRWA et ses budgets

http://www.unrwa.org/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Office...

Vous avez raisons

Stéphane Hessel s’en tire toujours à bon compte et refuse toute "indignation" à son égard...

Une demande de mise au point au Salon du Livre 2011 reste lettre morte... cause toujours car j’ai toujours raison, tout le monde à raison, tout se vaut et je suis au dessus de tout cela... La facile et très partiale indignation.

Une si douce occupation

Dans un entretien publié dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 21 janvier 2011, Stéphane Hessel y explique comment il a pu survivre aux internements successifs à Buchenwald, Dora et Rottleberode, et en arrive au dernier paragraphe (les 19 dernières lignes) à cette conclusion :

" Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci : l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’oeuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile."

Messages

"Indignons-nous", si on veut, mais pourquoi ici ?

Shalom,

Sans entamer un débat sur le fond de vos propos, une tribune politique a-t-elle sa place sur ce site ?
Ne serait-il pas sain de préserver des espaces où l’on ne mélange jamais, et sous aucun prétexte, la politique et la religion ?

Yohann

"Indignons-nous", si on veut, mais pourquoi ici ?

Bonne remarque,

Sur le principe nous nous efforçons de ne pas mélanger politique et religion, par contre dans certains cas, comme ici, il s’agit de défendre une dignité contre une attaque qui va au-delà du politique et c’est bien ce que je reproche à Hessel. Si Hessel critiquait certains choix d’Israël, je ne m’en mêlerais pas et trouverais cela légitime, mais ici nous ne sommes plus dans la discussion politique. Il s’agit d’autre chose. Ce qui est clairement dit dans l’article.

Yeshaya Dalsace

"Indignons-nous", si on veut, mais pourquoi ici ?

Répondant à Jörg Wollenberg, dans "Meine Gespräche mit Stéphane Hessel", paru le 21 janvier dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Hessel dit :"Wenn ich einen kühnen Vergleich als Betroffener wagen darf, so behaupte ich : Die deutsche Besatzung war, wenn man sie vergleicht zum Beispiel mit der heutigen Besetzung von Palästina durch die Israelis, eine relativ harmlose, von Ausnahmen abgesehen wie den Verhaftungen, Internierungen und Erschießungen, auch vom Raub der Kunstschätze. Das war alles schrecklich. Aber es handelte sich um eine Besatzungspolitik, die positiv wirken wollte und deshalb uns Widerstandskämpfern die Arbeit so schwermachte." Traduction :
“Si on considère les choses froidement, j’ose dire, moi qui y étais, que l’Occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive, si l’on fait abstraction d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art. Tout était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation aux intentions positives et qui, en conséquence, nous rendait, à nous résistants, le travail si difficile.”
Difficile effectivement de faire plus clair, et dissipe, s’il y en avait, toute ambiguïté, sur le pamphlet. Honte à vous, Monsieur Hessel !!

Indignons-nous !

Je suis curieuse : De quel ordre serait la réponse explicative de St. Hessel ? nicola

Indignons-nous !

Enfin ! La réaction très argumentée du Rabbin   Dalsace est très saine, dans ce concert assourdissant de louanges à Monsieur Hessel (dont l’indignation tellement partielle et bien démagogique n’est vraiment pas digne d’un vieux sage....mais qu’importe, l’indignation à 3 euros se vend très bien en "ce doux pays" et le Rabin explique très bien pourquoi).
Cette réaction a de surcroit toute sa place ici comme ailleurs. J’en profite pour saluer le Rabin Dalsace que j’ai découvert hier soir( 2 février) lors d’une conférence sur le thème des Religions "au service de la Paix et du vivre ensemble". Tout un programme...
Sa présence m’a empêché de sombrer dans un profond sommeil tant les deux autres intervenants _ des "sommités" pourtant : l’un est evêque et en charge du dialogue intereligieux au plus haut niveau, particulièrement pontifiant ! l’autre invité, simple musulman "philosophe et homme de science " également responsable de ce même dialogue, présentateur de l’Islam de France sur France 2, affreusement pédant et franchement déplaisant sous des manières très aimables) n’ont pas apporté le moindre souffle de vie à cette soirée qui n’avait de dialogue que le nom... Ce qui ne laisse évidemment d’inquiéter.
Je serais curieuse de savoir ce que le Rabin a pensé de cette "rencontre"...

enfin .....

Cher M. Le Rabbin  ,

Me donner vous l’autorisation en citant mes sources, à reproduire dans notre magazine communautaire votre article tres complet, félicitations.

William Gozlan
Président du Centre Culturel "RACHI  "
5 rue Brunneval 10000 Troyes

enfin .....

Merci,

Bien entendu vous publiez et divulguez autant que vous voulez.

Yeshaya Dalsace

enfin .....

Moi aussi je veux publier cet article dans un numéro de ma revue :

"Le CRIFement correct"

Indignons-nous !

Il est temps que Monsieur Hessel prenne sa retraite car il devient sénile. Ce qui est lamentable c’est qu’un ancien déporté juif rejette Israel et prenne fait et cause pour ses amis Palestiniens. Il faut lire " Les arabes de Palestine sous la bannière nazie" de Sacha Bergheim .
Monsieur Hessel a oublié qu’il est juif. C’est triste de finir sa vie ainsi.

Indignons-nous !

Ce qui est triste et même lamentable, c’est de traiter quelqu’un de sénile parce qu’on n’est pas d’accord avec lui.

Indignons-nous !

Critiquer les détracteurs de Hessel sans même oser signer, ne serait-ce que par un pseudo, en se la jouant démocrate sans aucun argument, est un peu facile. Vous pouvez approuver Hessel, libre à vous, mais il faudrait alors avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle et dire aussi clairement sans barguigner qu’il eut mieux valu qu’Israel ne fut pas créé. Soutenir les Palestiniens de manière systématique en accusant Israel de tous les vices revient exactement à dire cela, dans le fond. C’est la grande mode actuelle, un antisémitisme larvé qui vise à la lente destruction d’Israel. Hessel rentre tout à fait dans ce courant de pensée. Venant d’un juif amnésique, cela ne mérite que mon mépris.
Pistes de réflexion : les millions versés aux palestiniens par la CI
les hôpitaux, structures diverses construits par Israel à Gaza
l’eau, denrée rare, donnée aux palestiniens par Israel
chrétiens et musulmans qui peuvent prier en paix en Israel grâce à nous les juifs_ avec bien peu de reconnaissance d’ailleurs.

Alors qu’ Hessel, ose nous polluer avec sa pensée à deux balles, arrivant à faire éditer son minable bouquin, est honteux et prouve bien qu’il est sénile et ne comprend rien à la vraie réalité .

Indignons-nous !

Ma remarque ne portait pas sur le contenu de la pensée de Hessel mais sur votre bassesse, indigne d’une véritable discussion, qui consiste à attaquer un homme sur son âge. Cela discrédite toute votre argumentation. Je n’ai nullement envie d’échanger avec des gens comme vous, il faut un minimum de respect de l’autre pour prétendre au débat, et cette qualité manifestement est absente de votre panoplie. Enfin, indiquer son nom ou utiliser un pseudo est optionnel comme cela est écrit noir sur blanc.

Indignons-nous !

Il est certain qu’insulter gratuitement quelqu’un, est plus facile que de discuter sur ce qui est important, en l’occurrence ici, de ce que pense Hessel, d’Israel.
Hessel fait de tels amalgames qu’on peut légitimement s’interroger vu son grand âge, sur sa crédibilité. Ce qui est particulièrement grave et déplacé, est qu’il se sert de sa notoriété pour diffuser ses contre vérités. Je vous rassure, échanger avec des personnes aussi superficielles que vous, ne m’intéresse pas. Il aurait fallu que vous ayez d’abord lu ce livre, pour avoir quelque chose à dire. Visiblement ce minimum ne peut être exigé de vous.
Aussi vos considérations sur ma personne, dont je me moque totalement, soit dit en passant_ car nous éloignent en plus du sujet_ n’apportent rien au débat, donc dispensez vous en, pour le bien de tous. D’avance merci pour les lecteurs avec en prime de ma part, un définitif au revoir qui va clore ce non-échange.

Indignons-nous !

Où donc avez-vous lu une insulte gratuite dans mes propos ? Le seul qui insulte ici, c’est vous. Et quoi de plus superficiel et malhonnête intellectuellement que de s’attaquer à un homme sur son identité (âge, couleur de peau, religion, nationalité etc.) au lieu d’évoquer ses idées ?

Ne nous indignons plus...

J ai lu recemment que le livre n a pas été écrit par Hessel mais par une amie de sa 2e femme qui était une inconditionnelle propalestinnienne.
Hessel n’aurait fait que signer pour faire plaisir a sa femme et a son amie
Quelqu un a t ’il des renseignements la dessus ?
Judith L

Ne nous indignons plus...

J ai lu recemment que le livre n a pas été écrit par Hessel mais par une amie de sa 2e femme qui était une inconditionnelle propalestinnienne.
Hessel n’aurait fait que signer pour faire plaisir a sa femme et a son amie
Quelqu un a t ’il des renseignements la dessus ?
Judith L

Mr Hessel....

J’ai lu, lors de sa sortie, l’opuscule commis par Mr Hessel sous le titre "indignons nous...."
Je n’ai pas trouvé son contenu pertinent ni indispensable à la bonne marche de l’univers pas plus qu’à ma propre édification. Comme le Rabbin   Dalsace j’ai regretté ses perfides et injustes attaques contre Israel et comme le Rabbin   Dalsace j’ai pensé qu’il aurait dù s’attaquer à d’autres cibles plus évidentes et qui elles provoquent souvent mon indignation.
J’ai été choqué par ses fréquents et lourds rappels de sa participation à la "résistance" cela manquait et d’humilité et de dignité.
Mais je me réjouis qu’il soit possible, dans le pays où je vis de publier ses opinions quelles qu’elles soient (avec les auto limites dues à la vérité "encore qu’il y aurait des choses à dire là-dessus" et au respect de la dignité des autres).
Cette liberté d’opinion qui permet à chacun de s’exprimer est à "accoler" à la liberté de conscience dont nous jouissons (pour le moment), faisons en sorte que cela ne change pas. Sinon nous aurons de vraies et proches raisons de nous indigner ....

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